L’humoriste Jean-Marie Bigard, malmené pendant la manifestation parisienne des Gilets jaunes du 12 septembre, dit ne pas s’être attendu à un tel accueil.
«Cela a été une épreuve incroyable. C'était prémédité. C'est pour cela que cela me fait un peu moins mal à mon petit cœur d'artichaut», a-t-il affirmé sur France Info.
Slogans «Bigard collabo»
L’humoriste a ajouté qu’alors que sa voiture ne s'était même pas encore arrêtée place de la Bourse, déjà «les slogans dans les mégaphones cornaient: "Bigard collabo"».
«J'avais heureusement deux personnes qui assuraient ma sécurité sinon je me faisais piétiner, je me faisais bastonner», a-t-il tenu à souligner.
Pourquoi un tel accueil?
D’après l’humoriste, cela vient du fait qu’il s’était désolidarisé de Jérôme Rodriguez, lequel avait assimilé les policiers à «une bande de nazis».
«Il y a une partie des gens qui ont dû faire croire que je m'étais désolidarisé des Gilets jaunes. C'est de là qu'est venue cette espèce de colère incroyable», résume-t-il.
Mais l'humoriste réaffirme son «soutien total» au mouvement. «Mon soutien concerne 95% des autres Gilets jaunes qui sont à la fois pacifiques et bienveillants.»
Bigard se réfugie dans une brasserie
Venu le 12 septembre place de la Bourse pour participer aux nouvelles manifestations des Gilets jaunes, il a été chahuté par des personnes qui n’auraient pas voulu le voir à leurs côtés.
Il s’est réfugié dans un café et en a été exfiltré en moto quelques temps après.
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