La commune de Lirac (Gard) a été le théâtre d’une rave-party illégale qui a réuni environ 1.200 fêtards, rapporte France Bleu Gard Lozère. Le rassemblement ne faisait l’objet d’aucune autorisation et les organisateurs avaient choisi de faire fi du contexte sanitaire particulier.
Entre 500 et 600 véhicules se sont rendus sur place, plusieurs arborant des plaques d’immatriculation étrangères.
C’est un élu de Lirac qui s’est finalement rendu compte de la présence des fêtards, en faisant son jogging dans les environs. Les forces de l’ordre ont été alertées et ont commencé l’évacuation du public, en deux temps.
Des centaines de contraventions
Au total, 250 gendarmes ont été mobilisés pour mettre fin aux festivités, selon 20 Minutes. Plusieurs dizaines d’individus ont été verbalisés pour détentions de stupéfiants, ou conduite sous l’effet d’alcoolémie et de stupéfiants. Près de 400 contraventions ont également été attribuées à des véhicules stationnant sur un chemin réservé à la lutte contre les incendies. Vingt-deux permis de conduire ont en outre été retirés.
Les forces de l’ordre ont enfin pu saisir plusieurs camions remplis de matériels et interpeller trois des principaux organisateurs. Certains fêtards, qui n’étaient pas en état de reprendre immédiatement la route, ont été autorisés à passer la nuit sur place avant d’évacuer définitivement les lieux.
La sous-préfète du Vigan, Joëlle Gras, a fait part de son incompréhension au micro de France Bleu Gard Lozère., devant la tenue d’un évènement de cette ampleur dans un «tel contexte sanitaire».
«On ne peut pas se permettre de laisser ces rave-party s'organiser, elles sont sources de propagation du virus, et de création de clusters», a-t-elle déclaré à France Bleu Gard Lozère.