Un «sentiment d'horreur et de révolte» chez Charlie Hebdo après l’attentat de Conflans

© SputnikLe collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait le professeur d'histoire décapité dans l'après-midi, le 16 octobre 2020
Le collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait le professeur d'histoire décapité dans l'après-midi, le 16 octobre 2020 - Sputnik Afrique
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Charlie Hebdo, victime d’un attentat en 2015 et ciblé en 2020, a qualifié d’«acte immonde» la décapitation d’un professeur d’histoire dans les Yvelines qui avait montré aux élèves les caricatures de Mahomet dessinées par le journal. L'hebdomadaire juge indispensables la «détermination du pouvoir politique et la solidarité de tous».

La rédaction de Charlie Hebdo a commenté sur Twitter le récent assassinat d’un professeur d’histoire-géographie en région parisienne, tué pour avoir montré les caricatures de Mahomet du journal pendant des cours sur la laïcité et la liberté d’expression.  

L'hebdomadaire satirique «fait part de son sentiment d’horreur et de révolte» face à cet acte commis par «un fanatique religieux» et exprime son «plus vif soutien à sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous les enseignants».

​Selon les journalistes, «l’intolérance vient de franchir un nouveau seuil et ne semble reculer devant rien pour imposer sa terreur à notre pays». Pour mettre en échec cette «idéologie fasciste», la «détermination du pouvoir politique et la solidarité de tous» sont indispensables, affirment-ils. 

​Et d’ajouter que cet «acte immonde» doit rendre les Français «plus combatifs que jamais pour défendre notre Liberté».

L’attentat

Le collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait le professeur d'histoire décapité dans l'après-midi, le 16 octobre 2020 - Sputnik Afrique
Onde de choc dans le monde politique après la décapitation d’un professeur à Conflans
Le professeur d'histoire-géographie décapité en pleine rue le 16 octobre près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo pendant des cours sur la laïcité. Emmanuel Macron, qui s’est rendu sur les lieux du drame, a qualifié cet assassinat d’«attentat terroriste islamiste caractérisé».

Selon l’une des versions concernant l’identité de l'auteur des faits, l’homme était âgé de 18 ans et serait d’origine tchétchène et né à Moscou. Le meurtrier a été abattu par une dizaine de tirs.

Trois semaines avant, le 25 septembre, une attaque à l'arme blanche a fait deux blessés devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris, en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé la rédaction en janvier 2015. Un Pakistanais, présenté comme mineur mais en réalité âgé de 25 ans, a été arrêté et a reconnu les faits. 

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