La rédaction de Charlie Hebdo a commenté sur Twitter le récent assassinat d’un professeur d’histoire-géographie en région parisienne, tué pour avoir montré les caricatures de Mahomet du journal pendant des cours sur la laïcité et la liberté d’expression.
Charlie Hebdo fait part de son sentiment d’horreur et de révolte après qu’un enseignant dans l’exercice de son métier a été assassiné par un fanatique religieux. Nous exprimons notre plus vif soutien à sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous les enseignants.
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) October 16, 2020
L'hebdomadaire satirique «fait part de son sentiment d’horreur et de révolte» face à cet acte commis par «un fanatique religieux» et exprime son «plus vif soutien à sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous les enseignants».
L’intolérance vient de franchir un nouveau seuil et ne semble reculer devant rien pour imposer sa terreur à notre pays. Seule la détermination du pouvoir politique et la solidarité de tous mettront en échec cette idéologie fasciste.
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) October 16, 2020
Selon les journalistes, «l’intolérance vient de franchir un nouveau seuil et ne semble reculer devant rien pour imposer sa terreur à notre pays». Pour mettre en échec cette «idéologie fasciste», la «détermination du pouvoir politique et la solidarité de tous» sont indispensables, affirment-ils.
Cet acte immonde endeuille notre démocratie mais doit nous rendre plus combatifs que jamais pour défendre notre Liberté.
— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) October 16, 2020
Et d’ajouter que cet «acte immonde» doit rendre les Français «plus combatifs que jamais pour défendre notre Liberté».
L’attentat
Selon l’une des versions concernant l’identité de l'auteur des faits, l’homme était âgé de 18 ans et serait d’origine tchétchène et né à Moscou. Le meurtrier a été abattu par une dizaine de tirs.
Trois semaines avant, le 25 septembre, une attaque à l'arme blanche a fait deux blessés devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris, en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé la rédaction en janvier 2015. Un Pakistanais, présenté comme mineur mais en réalité âgé de 25 ans, a été arrêté et a reconnu les faits.