Mélenchon est «responsable» et «complice» «dans tout ce qui s’est passé», dénonce Valls

© AFP 2023 Thomas SAMSONManuel Valls
Manuel Valls - Sputnik Afrique
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Interrogé par BFM TV, Manuel Valls a reproché au chef de file de La France insoumise (LFI) sa «responsabilité en tout ce qui s’est passé», faisant référence à «ce drame effrayant» qu’a été la décapitation ce vendredi de l’enseignant d’histoire dans les Yvelines.

De nombreux responsables politiques de tous horizons ont participé dimanche aux rassemblements organisés pour rendre hommage à Samuel Paty, professeur assassiné vendredi dans les Yvelines. Parmi eux - le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.

«C'est notre devoir à tous, républicains, d'être présents dans ces moments-là, et de nous regrouper» pour «mettre en échec les assassins qui veulent nous diviser». «C'est marquer le point contre l'ennemi», a-t-il déclaré devant les médias.

Pourtant, aussi présent sur la place de la République, l’ex-Premier ministre Manuel Valls a pointé du doigt «une partie de la gauche, l’islamo-gauchisme, qui a fait preuve d’une très grande complaisance à l’égard de l’islam politique», rapporte BFM TV.

«Jean-Luc Mélenchon a une très grande complicité, une très grande responsabilité dans tout ce qui s’est passé, dans tout le rapport de la gauche avec la lutte contre l’islamisme», a insisté Valls.

​L’ancien Premier ministre a encore rappelé que le chef de file de La France insoumise l’avait «traité de nazi un jour dans un couloir».

«Éradiquer l’islamisme partout»

Manuel Valls, qui avait fait de la lutte contre l’islam politique l’un de ses sujets de prédilection, a appelé encore une fois à «combattre cet ennemi», à «éradiquer l’islamisme partout… dans les quartiers, dans les rues, dans les associations».

«Dès que mon pays est attaqué, je suis là. Je serai toujours là pour combattre cet ennemi, car je suis patriote», a-t-il lancé dans son interview à BFM TV.

Valls n’est pas le seul à s’attaquer à Mélenchon

Outre Manuel Valls, nombreux sont ceux qui critiquent la présence des Insoumis place de la République.

«Je récuse à tous ceux qui ont été de tous les défilés et de toutes les pétitions avec les islamistes le droit de se donner bonne conscience et s’exonérer de toute responsabilité en manifestant», déclare sur son compte Twitter Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France en évoquant la participation de Mélenchon à la marche contre l'islamophobie.

Présidente déléguée des députés La République en marche (LREM), Aurore Bergé n’avait pas non plus envie de se retrouver «aux côtés de personnes qui ont créé un climat favorable à ces idéologies, ou en tout cas ont cessé de les combattre», a-t-elle déclaré en citant les Insoumis Éric Coquerel ou Danièle Obono.

Jean-Luc Mélenchon a, pour sa part, voulu tordre le cou à ses détracteurs qui l’accusent d’être lié à «l’islamo-gauchisme», et donc de faire preuve de complaisance à l’égard de l’islam radical, relate le Figaro.

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