Vitres brisées, tags, menaces: des mosquées ciblées à Bordeaux et Béziers - images

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La mosquée Nur El-Muhamadi, la plus ancienne de Bordeaux, a été vandalisée mercredi. Des vitres ont été brisées et des murs tagués. À Béziers, une mosquée a été menacée via Facebook.

Des vandales ont ciblé la mosquée Nur El-Muhamadi à Bordeaux dans la nuit du 20 au 21 octobre. Selon la préfecture de la Gironde, des vitres ont été brisées et des murs tagués avec l’inscription «Mahomet = Lâche», accompagnée de croix de Lorraine et de croix celtes. Des photos prises sur les lieux ont été diffusées par les médias français.

La mosquée se trouve dans le quartier de Saint-Michel.

​Les tags ont été enlevés avant sept heures du matin et des investigations en lien avec l’incident ont été lancées, rapporte France Bleu.

La semaine dernière, la mosquée «la plus ancienne de Bordeaux, affiliée à la Grande mosquée de Paris», avait déjà été la cible de dégradations. «Ni dieu, ni maître, ni proxo ni mari» avait été inscrit sur ses murs, précise auprès de BFM TV Abdelaziz Manaa, vice-président de la mosquée.

Une mosquée de Béziers menacée

Le 1è octobre, l'Association culturelle des Français musulmans de Béziers (ACFMB) avait reçu un message sur Facebook appelant à «cramer la mosquée», son nom n’ayant pas été précisé.

«Des investigations sont actuellement diligentées par le commissariat de police de Béziers afin de tenter d'identifier l’auteur», indique un communiqué du procureur Raphaël Balland.

Le maire de Béziers, Robert Ménard a condamné auprès de l’AFP l’incident:

«Toute la Ville est mobilisée pour protéger les musulmans. Je ne fais aucun amalgame. Je dénonce l'islamisme, je dénonce des fous pour protéger les musulmans. Je ne confonds pas. Jamais ! C'est la raison pour laquelle la surveillance de la mosquée par la Police municipale a été renforcée».

Réaction des autorités

Alors que le jour des dégradations un hommage national a été rendu à l’enseignant Samuel Paty, le préfet de la Gironde Fabienne Buccio a appelé «à l’unité de tous» et a condamné «avec la plus grande fermeté ces actes inacceptables qui n’ont pas leur place dans la République française».

Le ministre de l’Intérieur a également réagi aux dégradations, les qualifiant d’«inacceptables sur le sol de la République».

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