Macron: la France a décidé «d'intensifier très fortement» le contrôle à ses frontières au sein de l'espace Schengen

© AP Photo / Lewis JolyEmmanuel Macron
Emmanuel Macron - Sputnik Afrique
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Lors d'un discours ce jeudi sur la lutte contre le terrorisme et le renforcement du contrôle aux frontières depuis les Pyrénées-Orientales, Emmanuel Macron a annoncé un doublement des forces de sécurité déployées aux frontières au sein de l'espace Schengen.

Après les attentats terroristes qui ont touché la France ces dernières semaines, dont celui de Nice, et face à «l'intensification de la menace», le gouvernement redouble les effectifs aux frontières, a annoncé Emmanuel Macron en s'exprimant à la frontière franco-espagnole au col du Perthus. 

Le chef de l'État s'est rendu au col du Perthus entre la France et l'Espagne ce jeudi en compagnie du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et du secrétaire d'État chargé des Affaires européennes Clément Beaune. Le but de cette visite est d'examiner le renforcement des contrôles aux frontières visant à lutter contre l'immigration clandestine et le terrorisme, selon l'Élysée.

Un doublement des forces contrôlant les frontières de la France, soit jusqu'à 4,800 effectifs, a été ainsi annoncé par le Président de la République.

«Nous avons décidé d'intensifier très fortement notre contrôle aux frontières au sein de l'espace Schengen», a fait savoir M.Macron.

Le Président s'est en outre dit «favorable» à une refondation «en profondeur [de] Schengen pour en repenser l'organisation, pour intensifier notre protection commune avec une véritable police aux frontières extérieures». Il a promis de porter en ce sens les premières propositions au Conseil (européen) de décembre.

Emmanuel Macron souhaite que «l'Europe fonctionne de manière beaucoup plus intégrée à cet égard, [...] ce qui nous permettra d'être beaucoup plus efficaces à la protection de nos frontières communes».

Pas de changement dans la Constitution prévu

En évaluant la nécessité de changer la Constitution face à la menace terroriste, le chef de l'État a répondu:

«Nous prendrons les lois qui sont nécessaires, si elles correspondent à des besoins identifiés» mais «la situation ne justifie pas de changer la Constitution».
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