Samedi 7 novembre, Santé publique France n'a pas communiqué le nombre de nouvelles contaminations en se contentant d'indiquer que depuis le début de l'épidémie 1.748.705 cas avaient été recensés au total contre 1.661.853 vendredi. Et pour cause car la différence calculée suite à la soustraction est de 86.852, soit un record, relate Le Parisien.
Selon le journal, un grand nombre de ces cas figuraient déjà dans le système depuis plusieurs jours, mais n'avaient simplement pas encore été pris en compte en raison d'un bug informatique. Le chiffre réel de contaminations présenté samedi était donc artificiellement gonflé.
Le problème tient au fait qu'environ 300.000 tests, selon les informations du Parisien, ont été retenus par un «embouteillage» dans le système depuis la fin de la semaine précédente. Pour chacun d'eux, le résultat (positif ou négatif) était connu, mais il n'était pas remonté jusqu'aux organismes chargés de les compter.
Une forte augmentation du nombre de tests
Jeudi 5 novembre, Santé publique France a déjà reconnu un «défaut de remontées» des données suite à des «problèmes techniques» liés à l'afflux de tests, le problème ayant été identifié dès le 28 octobre.
Des milliers de nouveaux cas bloqués
Sur les 300.000 tests susmentionnés, plusieurs dizaines de milliers de nouveaux cas positifs sont donc «restés coincés dans les tuyaux» et semblent avoir été «rattrapés» ces derniers jours, notamment ce samedi, précise Le Parisien.
«On résout le problème depuis aujourd'hui et on aura, normalement, résorbé le bouchon d'ici à ce soir. On va faire en sorte que cela n'arrive plus mais on navigue un peu en terrain inconnu vu les volumes exceptionnels», a annoncé mercredi après-midi une source du journal au cœur du dossier.
Cette même source a fait savoir samedi que ce chiffre de 86.852 comprenait bien une part de rattrapage.