Le préfet des Bouches-du-Rhône regrette que les trafiquants n’aient pas d’attestation de déplacement - vidéo

© Photo Pixabay / diegoparraVoiture de police (image d'illustration)
Voiture de police (image d'illustration) - Sputnik Afrique
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Lors d’un contrôle «dans des endroits où l'on vend de la drogue», «personne parmi les acheteurs et à plus forte raison parmi les vendeurs n'avait d’attestation», s’est désolé sur BFM TV le préfet de police des Bouches-du-Rhône en parlant du respect du reconfinement. Une déclaration qui en a fait s’interroger beaucoup.

Alors que le reconfinement est en vigueur en France, chaque citoyen est obligé de se munir d’une attestation pour sortir de chez lui. Une réglementation qui n’est toutefois pas toujours strictement respectée.

Concernant les contrôles dans des lieux moins fréquentés, le préfet des Bouches-du-Rhône Emmanuel Barbe a annoncé être «dans des endroits où l’on vend de la drogue». Le résultat est décevant, selon ses propos.

«Personne parmi les acheteurs et à plus forte raison parmi les vendeurs n'avait d’attestation», a-t-il déploré au micro de BFM TV.

L'attestation avant tout

Cette intervention n’est pas passée inaperçue auprès de la classe politique. Jeremy Bacchi, sénateur des Bouches-du-Rhône, n’a pas hésité à la dénoncer:

«On apprend que le Préfet de police du 13 sait où se situent les lieux de vente de drogue, mais au lieu d'interpeller les dealers, on procède à des contrôles d’attestation», a-t-il écrit sur Twitter.

D’après lui, cette approche montre qu’«en 2020, il est donc pire de sortir sans attestation que de vendre de la drogue».

Les propos de M.Barbe ont également suscité l’indignation des internautes, lesquels ont jugé que pour lui le trafic de drogue était moins grave que l’absence d’attestation.

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