De retour du Haut-Karabakh, où il a été témoin du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Michel Onfray a accordé une interview aux Nouvelles d’Arménie, qualifié de journal de la diaspora arménienne en France. Il y critique la position occidentale, et plus particulièrement française, face au comportement d’Erdogan.
Il considère dans un premier temps que l’épisode de violences dans cette région est «la première bataille d’une guerre de civilisation que l’impérialiste islamiste d’Erdogan, entre autres chefs, mène contre une civilisation judéo-chrétienne honnie». Selon lui, «ce qui arrive à l’Arménie est à mettre en relation avec les attentats qui s’accumulent sur le sol européen depuis des décennies».
Il condamne d’ailleurs l’attitude de la France face à ces attaques, consistant à répéter «vous n’aurez pas ma haine». «Mais un pays qui affirme qu’il répondra à la haine qu’on lui voue par des baisers d’amour est déjà mort!», fustige l’essayiste, lequel reproche à Macron de ne rien faire quand Erdogan «met en cause sa santé mentale».
«L’Europe est présentée par Erdogan comme un terrain de guerre à venir pour y installer la terreur d’un djihad. L’Europe ne bouge pas, ne fait rien, ne dit rien. La France est soumise», poursuit-il, dénigrant un «Occident peureux et couard», qui «ne répond aux attentats islamistes que par des bougies et des peluches, des poèmes et des chansons».
La «décomposition du christianisme»
Toujours auprès du média arménien, le philosophe s’attaque au pape François, dont il réprouve l’idéologie. «Jamais pape n’aura autant fait pour accélérer la décomposition du christianisme», estime-t-il avant de faire un rapprochement entre «l’islamo-gauchisme» et le «catholicisme œcuménique de Vatican II».
Revenant sur le sujet de l’Arménie, il déplore que la France ne soit pas dirigée par «un chef d’État gaulliste», qui «au nom des valeurs de notre civilisation, travaillerait à un front démocratique qui viendrait immédiatement en aide» à ce pays. Si l’Arménie «n’est pas protégée et défendue, elle sera la porte d’entrée de notre fin», conclut-il.
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