Affaire «Bismuth»: l’acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy est «incontestable»

© REUTERS / CHARLES PLATIAUNicolas Sarkozy au Tribunal Correctionnel de Paris le 23 Novembre 2020, pour le procès «Bismuth».
Nicolas Sarkozy au Tribunal Correctionnel de Paris le 23 Novembre 2020, pour le procès «Bismuth». - Sputnik Afrique
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Nouveau dossier, mais premier procès pour Nicolas Sarkozy qui comparaît physiquement au tribunal dans l’affaire des écoutes. Le clan de l’ancien Président dénonce un acharnement judiciaire, rejoint par des experts du droit qui clament un manque de preuves tangibles dans le dossier. Explications avec l’avocat Régis de Castelnau.

Du jamais-vu sous la Ve République. Un ancien Président comparaît physiquement devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de corruption et trafic d’influence. Nicolas Sarkozy encourt jusqu’à 10 ans de prison et un million d’euros d’amende. Avant lui, Jacques Chirac avait été condamné en 2011 pour détournement de fonds et abus de confiance lorsqu’il était maire de Paris, mais il ne s’était jamais présenté en personne devant la Cour en raison de son état de santé.

Un procès inédit qui démontre bien que personne n’est au-dessus des lois. Mais pour certains, cette nouvelle affaire est la confirmation d’un acharnement judiciaire à l’encontre de l’ancien chef d’État, et pour de multiples raisons: l’absence de preuves, la mise sur écoute sans justification légale, ou encore la retranscription des conversations entre un avocat et son client, au mépris du secret professionnel.

Me Régis de Castelnau, avocat, revient sur le dossier:

«C’est la énième affaire. Nicolas Sarkozy a quand même collectionné à la fois les mises en cause, les mises en examen et les non-lieux. Dire qu’il y a contre lui une partialité et un acharnement, c’est véritablement décrire la réalité», affirme-t-il à Sputnik.
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