Donald Trump, Viktor Orban, Matteo Salvini, Boris Johnson ou Jair Bolsonaro, tous populistes? En France, la crise des Gilets jaunes et les explosions de violence lors des manifestations sociales témoignent aussi d’une fracture béante entre le peuple et ses élites.
Dans son essai Populophobie: Pourquoi il faut remplacer la classe dirigeante française (Éd. Plon), le politologue Guillaume Bigot diagnostique l’agonie morale et intellectuelle de nos gouvernants. Pour lui, pas de doute: les classes dirigeantes sont coupables d’avoir fait sécession avec leur propre peuple. Un entretien-choc:
S’appuyant sur l’histoire de France, l’essayiste et chroniqueur dresse un parallèle entre les fractures contemporaines et la tripartition sociale entre noblesse, clergé et Tiers état, qui a prévalu jusqu’en 1789. Ainsi incite-t-il le lecteur à percevoir que la France est de nouveau dans une situation prérévolutionnaire, à l’image de la société de l’Ancien Régime. Est-ce à dire que le la solution peut venir du peuple lui-même? En tout cas, notre invité va jusqu’à plaider pour «remplacer une classe dirigeante parvenue à sa phase terminale».
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)