Le tournage d’un clip de rap dérape, des policiers visés par des tirs de mortier

© Sputnik . Oxana BobrovitchPolice nationale
Police nationale - Sputnik Afrique, 1920, 06.02.2021
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Malgré les mesures sanitaires, une cinquantaine de personnes se sont réunies en Moselle pour le tournage d’un clip de rap. Lors de l’opération de dispersion, des mortiers ont été lancés en direction des policiers. Quatre d’entre eux ont été blessés, annoncent les forces de l’ordre.

Le tournage d’un clip de rap qui se déroulait dans le quartier de la Carrière, à Saint-Avold (Moselle), a dégénéré. Une cinquantaine d’individus y prenaient part, indique la police sur Twitter.

​D’après Le Républicain lorrain, la plupart de jeunes était vêtus de noir. Ils se sont réunis sur un parking dimanche dernier. De «grosses» berlines sont arrivées puis ils ont mis de la musique. Le tournage du clip d’un rappeur du quartier a été organisé sans déclaration auprès des services de l’État et de la municipalité.

Sans respecter des mesures sanitaires

Les jeunes ne respectaient pas les gestes barrières et ne portaient pas de masque. Des habitants ont donc contacté la police. Trois patrouilles se sont rendues sur place.

Dans un premier temps, les fonctionnaires, qui tentaient de «rétablir le calme», se sont fait insulter. Ensuite, un individu en possession d’un mortier d’artifice a visé en direction de deux fonctionnaires, les blessant à l’oreille, précise Le Républicain lorrain. Un autre participant au tournage a essayé de frapper à coups de pied et de poing une adjointe de sécurité qui est «tombée lourdement au sol».

Un autre homme du commissariat de Freyming-Merlebach a été blessé à la main. Afin de maîtriser la situation, il a fallu le renfort de la section d’intervention de Metz.

Six interpellations

D’après la police, six personnes ont été interpellées. De la résine de cannabis a été découverte dans une des berlines. Un drone pour le tournage a été saisi. Les images ont montré que certains des individus avaient des armes, notamment un pistolet et des couteaux, précise Le Républicain lorrain.

En outre, l’un des jeunes gens appréhendés, connu de la justice et déjà condamné pour des faits de violence, portait un bracelet électronique. Un poing américain a été découvert sur lui. Il devra s’expliquer devant le juge. Les cinq autres ont été relâchés.

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