Invité ce 18 février sur France Inter, Jean-Yves Le Drian a commenté l'opération Barkhane en cours dans une zone du Sahel où les groupes terroristes sont présents. Selon le ministre des Affaires étrangères, «ce combat-là est celui des pays concernés, mais il est aussi» celui de la France.
«C'est Al-Qaïda* et c'est Daech*, c'est-à-dire des groupes qui nous ont combattus sur notre propre terrain, qui ont assassiné nos compatriotes, des groupes qui continuent à agir sur notre territoire et qui veulent déstabiliser les pays du Sahel», a-t-il expliqué.
.@JY_LeDrian - #G5 #Sahel : "On reste au Sahel, mais on n’a pas vocation à rester éternellement" #le79Inter pic.twitter.com/AQGWh7jFwV
— France Inter (@franceinter) February 18, 2021
Néanmoins, selon le ministre, la France n'a «pas vocation à rester éternellement» dans la région:
«Il faut que les forces de ces cinq pays du Sahel puissent se conforter elles-mêmes pour assurer à l'avenir leur propre sécurité».
Appel à «décapiter» les groupes liés à Al-Qaïda au Sahel
En s'adressant le 16 février au sommet du G5 Sahel de N'Djamena, Emmanuel Macron a promis que la France renforcerait son action afin de tenter de «décapiter» les organisations affiliées à Al-Qaïda*, soit le GSIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans) et la katiba Macima.
Le Président de la République n'a pas évoqué de réduction des effectifs de l'opération antidjihadiste Barkhane, qui compte actuellement quelque 5.100 hommes au Sahel.
*Organisation terroriste interdite en Russie