Mercredi 10 mars, Emmanuel Macron a reçu le maire de Marseille Benoît Payan (Parti socialiste) pour un déjeuner à l’Élysée. Les deux hommes ont évoqué la situation dans la cité phocéenne, en particulier celle des écoles. L’édile a révélé sur BFM TV avoir réclamé un milliard d’euros pour ces dernières.
.@BenoitPayan: "Le président de la République a été très attentif et très intéressé par la situation marseillaise" pic.twitter.com/EGnPyTMcsx
— BFMTV (@BFMTV) March 10, 2021
«Il m’a dit qu’il aimait Marseille et moi je lui ai dit qu’il n’y avait pas d’amour, seulement des preuves d’amour. Et quand on aime cette ville, qu’on croit qu’elle a un rôle et je pense qu’il le croit, […] on a envie que cette ville relève la tête», a lancé l’élu socialiste.
Il a fait une demande concrète sur les écoles: un milliard d’euros sur la table, évoquant les «caisses vides» et «l’endettement» de la ville. «On a 500 écoles à Marseille dont 100 dans une situation très compliquée, 50 dans une situation catastrophique», détaille-t-il, confiant que «l’État va prendre ses responsabilités».
Une aide à venir?
Benoît Payan a également déploré l’état des logements, affirmant que 100.000 Marseillais «vivent dans des logements indignes ou insalubres». Il assure en tout cas avoir pris congé du Président avec «l’assurance qu’il va aider Marseille», qui selon lui n’est plus considérée «dans le concert des grandes villes».
.@BenoitPayan: Marseille "doit reprendre sa place, elle n'est plus dans le concert des grandes villes" pic.twitter.com/NbOklB5y7m
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D’après les informations du Parisien, les premières initiatives pourraient être prises d’ici à l’été, et il faudra encore plusieurs rencontres entre la ville et l’État pour que cette «solidarité nationale» voulue par le maire se concrétise.
En octobre dernier, lors d’un déplacement de Jean Castex à Marseille, l’ancienne maire Michèle Rubirola (qui a démissionné en décembre) lui avait déjà demandé de mobiliser «tous les moyens de l’État», en particulier pour les hôpitaux. Comme son successeur, elle blâme les anciens pouvoirs locaux pour leur gestion «calamiteuse» de la ville.
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