Carrefour au cœur d’une polémique sur l’islamisation de la France

© AFP 2023 LOIC VENANCELe groupe Carrefour
Le groupe Carrefour - Sputnik Afrique, 1920, 11.06.2021
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Après Décathlon, la polémique sur l’islamisation de la France est à nouveau au cœur de l’actualité à la suite d’un article du Boursier sur l’intention de Carrefour de confier la gestion de quelques magasins ethniques à un partenaire marocain. Le groupe estime que la polémique est dépourvue de sens.

Le groupe Carrefour a engagé des discussions avec son partenaire marocain Label'Vie afin de lui confier la gestion de plusieurs magasins situés dans les quartiers à majorité musulmane, rapporte Le Boursier. L’article, massivement partagé sur les réseaux sociaux, a provoqué la polémique sur l’islamisation de la France.

Comme l’indique le site d’information, c’est la faible rentabilité des magasins ethniques qui est à l’origine de cette idée. Ce projet «ne se réalisera qu’au bout de deux ans au minimum vu toutes les procédures à faire». En outre, interrogé par Le Boursier, une source marocaine «ne sait pas comment le projet sera accueilli en France».

Des politiciens s’y opposent

La réaction ne s’est pas fait attendre. L’idée n’a pas été appréciée par certaines personnalités politiques.

Ainsi, Gilbert Collard qualifie la France de «carrefour de tous les séparatismes».

​Jean Messiha associe ce projet au «délitement du pays face à la colonisation de peuplement».

​Pour Damien Rieu, il s’agit d’un signe de l’accélération de «la libanisation de la France».

​Carrefour réagit

Pour mettre fin à cette polémique Carrefour est intervenu en jugeant qu’elle n’avait aucun sens, car «les magasins ethniques ne correspondent à aucune typologie».

«Label’Vie est un de nos grands partenaires mondiaux, de très longue date, candidat ici à la reprise d’un magasin en France».

​Polémique similaire chez Décathlon

Les grands magasins ont déjà été impliqués dans des polémiques liée à l’islam. Ce fut notamment la commercialisation d’un hijab de running Décathlon qui avait poussé Agnès Buzyn, ministre de la Santé de l’époque, à affirmer qu’elle aurait «préféré qu’une marque française ne promeuve pas le voile».

À la suite de la polémique et de menaces proférés, Décathlon avait décidé de suspendre la commercialisation de ce produit «par souci de garantir la sécurité de ses coéquipiers».

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