Autorisation parentale: voici les conditions pour la vaccination des jeunes de 12 à 18 ans

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Vaccin Pfizer-BioNTech (photo d'archives) - Sputnik Afrique, 1920, 20.06.2021
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Les jeunes de 12 à 18 ans peuvent se faire vacciner contre le Covid-19 depuis le 15 juin en France. Toutefois, pour ce faire, il faut remplir une attestation spéciale sous forme d’autorisation parentale. Le refus des deux parents de la vaccination d’un mineur ne rendra pas possible pour lui la procédure.

La vaccination contre le Covid-19 des jeunes âgés de 12 à 18 ans a débuté en France le 15 juin. Pourtant, vu qu’il s’agit de la vaccination de mineurs, il faut d’abord que les parents remplissent et signent une autorisation, permettant à un enfant cette procédure.

Dans les conditions pour les mineurs de se faire vacciner, le ministère français de la Santé évoque une autorisation parentale.

«Les mineurs présentent la carte vitale d’un de leurs parents ou une attestation de droit mentionnant le numéro de sécurité sociale d’un de leurs parents. Pour les mineurs, une autorisation parentale des deux parents est également requise», selon le site du ministère.

Une autorisation parentale et les conditions de vaccination

Le document d’une page consiste en plusieurs lignes à remplir, dont les noms, prénoms et la signature des parents qui donnent leur autorisation à la vaccination contre le Covid-19 de leur enfant.

Toutefois, le cas de l’absence de l’un des parents lors de la procédure de vaccination est prévu. Dans cette situation, le parent présent peut déclarer qu’il «s'engage sur l'honneur à ce que le parent co-titulaire de l'autorité parentale ait donné son autorisation». Par la suite, s’il est révélé que des informations erronées ont été données par lui, cela «engage sa seule responsabilité». Ces informations sont précisées en italique en bas du document à remplir.

L’autorisation peut être téléchargée sur le site du ministère. 

En outre de l’autorisation parentale, il est prescrit, selon les recommandations du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) du 8 juin 2021, que «les mineurs devront recevoir, lors de l’entretien préparatoire à la vaccination, une information claire et adaptée à leur âge sur le Covid-19 et sur les vaccins».

Si les deux parents ne sont pas d’accord pour que le mineur se fasse vacciner, il ne sera pas possible pour lui de recevoir un vaccin contre le Covid-19.

Le site du ministère des Solidarités et de la Santé explique que malgré le fait que les mineurs ne font pas partie du groupe à risques, la vaccination peut aider à éviter des formes graves de la maladie.

«La vaccination permet la réduction des risques liés à la contamination et au développement de formes graves de la maladie, quel que soit l’âge de la personne vaccinée», indique le site.

Pour rappel, les jeunes de 12 à 18 ans reçoivent deux injections Pfizer-BioNTech.

Le laboratoire Moderna a sollicité une autorisation d'utilisation chez les adolescents auprès des autorités européennes et canadiennes, ainsi que plus récemment des autorités américaines.

L’avis du Comité consultatif national d'éthique

Dans son avis, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a estimé que si le bénéfice individuel tiré de la vaccination est «limité pour la santé physique», les formes graves de l'infection étant très rares chez les moins de 18 ans, «les conséquences de la pandémie sur la santé psychologique et mentale des enfants, et surtout des adolescents, sont profondes et probablement durables».

Par ailleurs, il a ajouté qu'il est «peu probable» que l'objectif de l'immunité collective, qui nécessite de vacciner 80% à 85% de la population, «puisse être atteint grâce à la seule vaccination des adultes».

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