M.Chen, un habitant de Canton, dans le sud de la Chine, est devenu une victime d'une erreur d'identité. Selon les fichiers de la police, ce Chinois était "mort" depuis une décennie, exécuté après sa condamnation à la peine capitale pour kidnapping.
China police tell man he was executed 10 years ago https://t.co/JUMuuV6alR pic.twitter.com/JEMxGmT0dP
— kiwabot (@kbotbotbot) 9 августа 2016 г.
"La police m'a alors déclaré (…) que j'avais commis un crime d'enlèvement et que ma condamnation à mort avait déjà été exécutée. Et donc que, techniquement, j'étais déjà mort", a raconté à l'AFP l'infortuné quadragénaire, dans des propos rapportés par le média sur son compte officiel de microblogs.
M. Chen ignorait jusqu'alors qu'il portait le même nom et s'était vu attribuer le même numéro de carte d'identité qu'un criminel exécuté en 2006.
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— Wave Updates (@WaveUpdated) 9 августа 2016 г.
Le Cantonnais a assuré n'avoir jusqu'à présent rencontré aucune difficulté et avoir mené une vie "normale". Il avait même pu obtenir sans problème des permis pour se rendre à Hong Kong et Macao, des territoires chinois dotés d'une large autonomie et frontaliers de la province du Guangdong.
De telles erreurs d'identité sont rares mais pas inédites dans un pays où, en raison d'innombrables homonymes, les numéros de carte d'identité sont essentiels pour accéder aux moindres services administratifs et même pour acheter des billets de train.