"A présent, nous sommes à court de véhicules blindés et de carburant", se justifie-t-il dans son rapport.
"J'ai besoin de ce cheval pour superviser les emplacements de mes troupes, pour transmettre les ordres de mes supérieurs, pour mener des opérations de renseignement et de sabotage au sein de l'armée ennemie et pour couvrir nos positions de combat au cours des offensives des chars de notre adversaire", poursuit-il.
Sans oublier d'ajouter: "il me faut également une réserve mensuelle de foin" en guise de conclusion.
A l'heure actuelle, la demande du major zélé reste lettre morte, le ministère ukrainien de la Défense cherchant toujours à le contacter.
Depuis avril 2014, l'Ukraine est en proie à un conflit armé qui oppose Kiev aux républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 9.000 morts et plus de 21.000 blessés. Le règlement de la crise fait l'objet de rencontres tenues dans le cadre du Groupe de contact de Minsk. Depuis septembre 2014, ce groupe a déjà adopté trois documents axés sur la désescalade du conflit.