Andreï Soloviev, 32 ans, vit depuis une centaine de jours aux alentours du lac Labynkyr afin de guetter un monstre local, dont l'apparence vous ferait à coup sûr froid dans le dos, écrivent les médias russes.
« Je me suis décidé à hiverner au bord du lac Labynkyr pour plusieurs raisons. Premièrement, le soi-disant phénomène du Labynkyr: ce lac bénéficie d'une réputation bien particulière. Selon une légende locale, un démon vivrait dans les profondeurs du Labynkyr. D'ailleurs, beaucoup sont ceux qui l'ont déjà vu de leurs propres yeux. Deuxièmement, je voudrais tester mes compétences de survie et acquérir de nouvelles expériences en la matière. Pour moi, c'est une sorte de défi », raconte-t-il.
Mystic lake Labynkyr, Yakytia. Russia. There are many breathtaking stories from people about meet the #NESSIE pic.twitter.com/ZRE2wLamY7
— LANDSCAPE ARTS (@placesontwitte1) 10 mai 2016
Notons au passage que le voyageur s'est bien préparé pour un hiver long et rigoureux et s'est fait des réserves en eau et en nourriture: baies, herbes, tisanes en tout genre. « J'ai un peu de poisson, et en hiver je vais en pêcher encore dans la glace », dit-il.
De son propre aveu, Andreï est prêt à faire face aux températures extrêmes, d'autant plus qu'il s'y connait déjà assez bien: « Quand j'hivernais dans les montagnes d'Altaï, la température descendait parfois à 50 degrés au-dessous de zéro. J'y vivais alors sans chaudière. Ainsi, ce genre d'expériences m'est familier. »
Sterling work from the Daily Mail on the latest sighting of Russia's Loch Ness Monster ("Labynkyr Devil"). https://t.co/N85OciAWqe pic.twitter.com/JUxfooJ7mV
— Kyle W. Orton (@KyleWOrton) 2 novembre 2016
Concernant le démon du Labynkyr, le jeune homme a fait comprendre qu'il ne se considérait pas comme un homme superstitieux ou porté à croire à de telles légendes. « Je ne l'affirme pas, mais j'admets qu'il puisse exister pour de vrai. J'ai la chance de le vérifier moi-même », raconte-t-il.
Et de souligner: « Il y a deux semaines, quand le lac n'était pas encore couvert de glace, un corps brunâtre est remonté à la surface. Je n'ai pas pu l'identifier. Des choses étranges se passent ici. En septembre, j'ai monté des filets aux cordages très durs. Cependant, quelque chose les déchiraient avec violence. Il y avait des trous géants, aucun poisson — même un brochet — n'aurait pas pu le faire »
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