Il perd son travail à cause d'un pot-de-vin… en bouses

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Il existe toutes sortes de pots-de-vin, il est vrai, mais ce fonctionnaire du Kazakhstan a réussi l'exploit de renouveler le genre. Il a exigé pour ses «services» un tas de… bouses destinées à engraisser la terre arable. Un geste qui lui a coûté son poste.

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Un tribunal de la ville kazakhe d'Atyraou a condamné à une amende de plus de 18.500 dollars le chef d'administration (akim) d'un district rural pour avoir touché un pot-de-vin sous forme de… bouses.

L'enquête a établi qu'un certain I s'était adressé à l'akim Djoumakhmet Doskaliev pour que celui-ci lui signe une autorisation d'obtenir un lopin pour y construire une maison individuelle.

Cependant, l'akim, ayant compris que le demandeur était un entrepreneur et qu'il vendait des engrais organiques, a exigé qu'il lui offre 300 sacs de bouses. Ce n'est qu'une fois cette condition remplie qu'il consentait à signer le document en question.

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L'entrepreneur s'est exécuté. Mais l'akim a de nouveau exigé un lot de bouse (50 sacs) comme paiement pour sa signature sur un document suivant. La somme totale du pot-de-vin s'est ainsi élevée à environ 620.000 dollars.

Un tribunal d'Atyraou a condamné M.Doskaliev à une amende de 18.600 dollars et à la privation à vie du droit d'occuper des postes dans le service d'État. Les biens acquis illégalement lui seront confisqués.

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