Des spécialistes français ont réussi à découvrir ce que contenait la momie d’un chat égyptien sans en retirer une seule bandelette, est-il indiqué sur le site de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
L'artéfact, vieux de 2.500 ans, fait partie de la collection du musée des Beaux-Arts de Rennes (Bretagne).
— Sans arme-Matricule-19704 (@zenattitude63) 28 октября 2019 г.
Les Français ont passé beaucoup de temps à l’étudier. Sur la base d’images radiographiques, des reconstructions 3D ont été élaborées. Elles ont été ensuite traitées afin d’être manipulées en réalité virtuelle et augmentée. Enfin, des scientifiques ont imprimé en 3D l’enveloppe et le contenu de la momie, ce qui a permis de la rendre «transparente» en mettant en lumière des éléments invisibles sur la radio seule.
Alors qu’il était admis que la momie présentée au musée était celle d’un seul chat, Théophane Nicolas, chercheur à l’Inrap, a suggéré que le regroupement de plusieurs animaux au sein d’une même momie «n’est peut-être pas si exceptionnel» pour l'Égypte ancienne:
«Les momies animales se comptent par millions, mais peu ont fait l’objet d’imagerie. Certaines sont vides, d’autres ne contiennent qu’un seul os, parfois le chat est complet. La momie de Rennes est une variante».
Les visiteurs du musée seront en mesure d’observer cette curiosité antique à l’aide de lunettes spéciales.