Le secret de la peinture la plus chère au monde expliqué par des chercheurs - photos

© AFP 2023 Drew AngererSalvator Mundi
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Grâce à une représentation en 3D, des chercheurs américains ont réussi à comprendre pourquoi la sphère peinte par Léonard de Vinci sur le Salvator Mundi n’est pas sujette à la réfraction. Selon eux, il s’agit en réalité d’une sphère creuse d’un rayon de 6,8 centimètres et d’une épaisseur de seulement 1,3 millimètre.

Des chercheurs de l'Université de Californie à Irvine ont dévoilé le secret de la sphère de cristal transparente tenue par le Christ sur le tableau Salvator Mundi de Léonard de Vinci, rapporte le magazine MIT Technology Review.

​Ainsi, cet objet se laisse traverser par la lumière mais ne subit pas de réfraction importante, ce qui a longtemps posé des questions aux historiens. Il est en effet prouvé que Léonard de Vinci s’y connaissait en optique.

​En employant l'infographie, les chercheurs ont reproduit la peinture en 3D, puis ont étudié de quelle manière la lumière était réfractée à travers différents types de globes similaires. Après l’analyse, ils sont parvenus à la conclusion que la sphère était en réalité creuse. Ce qui explique la distorsion minimale du vêtement du Christ en arrière-plan.

«Grâce à cette technique, nous décrivons la géométrie de la scène en utilisant une approximation du corps du sujet et des représentations plus détaillées de la sphère et de la main qui le tient», a précisé Marco Liang, l’un des chercheurs.

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Le tableau disparu de Léonard de Vinci se trouve-t-il sur le yacht du prince saoudien MBS?
Ils ont ainsi découvert que l'objet sur la photo était une sphère creuse en verre d'un diamètre de 6,8 centimètres et d'une épaisseur ne dépassant pas les 1,3 millimètre. Elle est située à une distance de 25 centimètres du corps du Christ.

La toile a disparu de la circulation

Le Salvator Mundi de Léonard de Vinci, la toile la plus chère au monde, adjugée en 2017 pour la somme record de 450 millions de dollars, a disparu de la circulation depuis sa vente.

Selon le Wall Street Journal, l'acheteur serait le prince saoudien Badr ben Abdallah, au nom de Mohammed ben Salmane, prince héritier d'Arabie Saoudite, lequel n'a jamais confirmé être le propriétaire du tableau sans pour autant démentir.

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