Plus de six produits sur 10 commandés en ligne présenteraient un risque pour la santé

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Environ 70% des articles commandés sur différents sites présentaient un risque pour la santé. Telle est la conclusion de l’enquête menée par plusieurs associations européennes de défense des consommateurs qui demandent une révision de la réglementation actuelle.

Plusieurs associations européennes de défense des consommateurs, dont Test-Achats, ont mené une enquête pour constater que 66% des articles testés et qui avaient été commandés en ligne, comme sur Amazon, Wish, AliExpress ou encore eBay, «n'étaient pas sûrs», rapporte lundi 24 févier le quotidien La Dernière Heure.

Dans le cadre de cette enquête, 250 produits répartis en 18 catégories ont été testés dans tous les domaines de janvier 2019 à janvier 2020. Résultat: «plus de six sur 10 d'entre eux présentaient un risque pour la santé». Les conséquences peuvent être variées: depuis un choc électrique et un risque d’incendie jusqu’à l’irritation cutanée et l’asphyxie causée par les éléments fragiles de certains jouets.

Les associations ont contacté les plateformes en ligne pour leur faire retirer certains produits de la vente.

«Ils ont été signalés avec la demande urgente de les retirer de la vente. Dans certains cas, le signalement a été rapidement suivi d'effets et ces produits ont été retirés de la vente. Dans d'autres cas, nous avons essuyé un refus ou tout simplement une absence de réponse. Plus inquiétant, nous avons remarqué que certains produits avaient disparu du site avant de revenir, quelques jours plus tard», a précisé l’une des associations.

Une réglementation bientôt révisée?  

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Pour garantir une plus grande protection du consommateur, l’association Test-Achats demande à ce que soit révisée la réglementation actuelle.

«Les plateformes en ligne prennent bien quelques mesures ci et là, mais elles n'ont aucune obligation légale quant à la sécurité des produits qu'elles proposent. Cela doit changer et le consommateur ne doit pas être le seul responsable de l'achat d'un produit dangereux», a-t-elle expliqué.
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