Une première a eu lieu dans le secteur bancaire allemand, où la Deutsche Bank a prêté lundi 28 septembre de l'argent en échange de meules de parmesan, relate Courrier international en relayant une information du quotidien Handelsblatt.
La banque «a accordé à la société italienne Ambrosi un prêt de 27,5 millions d'euros et a accepté en contrepartie une garantie de 125.000 meules de parmesan et grana padano».
Le chef d'entreprise, Giuseppe Ambrosi, a emprunté pour «construire une nouvelle cave de fermentation pour la production de parmesan et de grana padano».La Deutsche Bank, la plus grande banque étrangère implantée en Italie, dit vouloir aider ses clients «à sécuriser et à développer leurs activités», surtout pendant la pandémie.
Entre 550 et 740 euros la meule
La contrepartie fromagère pose peu de risques à la banque, selon le quotidien allemand, car le parmesan est un aliment de longue conservation et chaque meule vaut entre 550 et 740 euros, soit entre 68,7 et 92,5 millions d'euros au total.
Si une contrepartie fromagère est une première en Allemagne, elle est pratiquée depuis 1953 par la banque italienne régionale Credito Emiliano.
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