L'analogue eurasien du GAFI se met à l'oeuvre

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Le Groupe eurasien d'action contre la légalisation des revenus criminels et le financement du terrorisme, analogue du GAFI (Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux) tiendra sa première séance plénière ce mercredi à Moscou.

Le Groupe eurasien d'action contre la légalisation des revenus criminels et le financement du terrorisme, analogue du GAFI (Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux) tiendra sa première séance plénière ce mercredi à Moscou.

Ainsi que l'a annoncé aux journalistes le directeur du Service fédéral du monitoring financier, Viktor Zoubkov, l'ordre du jour de la réunion est très chargé.

"Nous nous attaquerons aux problèmes d'organisation qui sont toujours abordés à la première séance plénière", a-t-il dit.

Le débat portera sur les méthodes d'évaluation, sur les mandats des groupes de travail, sur les candidatures des nouveaux observateurs. Il faudra aussi écouter une information qui sera présentée par la Banque mondiale et approuver le plan de travail pour 2005.

Tous les six pays membres du Groupe eurasien, ainsi que les observateurs, prendront part à la réunion.

Créé sur l'initiative de la Russie à sa conférence constitutive qui s'est tenue à Moscou le 6 octobre dernier, le groupe comprend la Russie, la Chine, la Biélorussie, le Tadjikistan, le Kazakhstan et la Kirghizie.

Il a pour mission principale d'aider à la propagation des normes internationales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme compte tenu des particularités régionales, d'élaborer et de mettre en œuvre des programmes d'actions dans la limite de la compétence des services de renseignements financiers, d'évaluer l'efficacité des mesures prises et d'analyser les tendances dans ce domaine.

La Conférence constitutive a élu Viktor Zoubkov président du Groupe eurasien.

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