Boris Berezovski a effectué deux voyages en Géorgie en juin

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TBILISSI, 28 juin. /De notre correspondante Marina Kvartskhelia/. L'oligarque russe en disgrâce Boris Berezovski a effectué au cours de ces vingt derniers jours deux voyages en Géorgie où il a été reçu par son ami le président de la Fédération des businessmen géorgiens, Badri Patarkatsichvili.

A la frontière nationale il a présenté un passeport britannique délivré au nom de Platon Elenine, a-t-on expliqué à RIA Novosti dans le Département de la protection de la frontière nationale du ministère géorgien de l'Intérieur.

"Il y a quelques jours, pour la deuxième fois durant ce mois, Boris Berezovski est venu avec Patarkatsichvili dans le site balnéaire d'Oureki. Ils ont visité ensemble l'école secondaire du village, parlé aux écoliers, se sont informés de l'équipement technique de notre établissement", a dit aux journalistes la vice-directrice de l'école, Tsissana Tchepkhodze.

Depuis la "révolution des roses" en novembre 2003 Berezovski a fait plusieurs voyages en Géorgie sur l'invitation de Patarkatsichvili.

Les autorités géorgiennes ne lui interdisent pas d'entrer dans le territoire national de leur pays sous prétexte que la Géorgie a adhéré à la Convention de Genève qui protège Berezovski comme émigrant politique.

Berezovski fait l'objet d'un mandat de recherche international. Le Parquet général de la Russie avait engagé le 6 août 2002 des procédures pénales contre lui et contre deux anciens dirigeants de LogoVAZ - Badri Patarkatsichvili et Iouli Doubov. Le 15 octobre 2002 il avait ordonné de les traduire en justice pour détournement par fraude de fonds en gros montants.

En automne 2003 Berezovski avait obtenu l'asile politique en Grande-Bretagne.

Il avait déjà visité la Géorgie, notamment le 3 décembre, avec un passeport délivré au nom d'un certain Platon Elenine, pour un court entretien avec Patarkatsichvili.

En décembre 2003, le général Valeri Tchkheidze, alors président du Département national de protection de la frontière et commandant des troupes de garde-frontière, déclarait que ses subordonnés l'avaient informé avec retard de la visite de Berezovski et l'avaient ainsi induit en erreur.

"Si Berezovski revient, il sera arrêté à la frontière et transmis aux organes compétents - au ministère de l'Intérieur ou au Parquet - qui suivent l'affaire de recherche. Ils prendront la décision qui s'impose", avait-il promis en décembre 2003".

Depuis, Boris Berezovski s'est montré à plusieurs reprises en Géorgie.

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