Sur quinze participants aux événements d'Andijan actuellement jugés, il y a douze Ouzbeks et trois Kirghizes.
Moukhitdine Sabirov affirme que les membres du mouvement entretenaient des contacts étroits avec des médias étrangers et d'autres organisations.
Selon lui, l'action avait été minutieusement conçue, les terroristes avaient suivi des entraînements sur un polygone situé dans la région d'Och en Kirghizie.
Le Parquet général d'Ouzbékistan a déclaré qu'il avait des preuves qu'une des régions méridionales de la Kirghizie avait été choisie comme tête de pont pour lancer des actes terroristes.
Cependant, le Secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de Kirghizie Viatcheslav Khan a démenti cette déclaration.
Dans la nuit du 12 au 13 mai 2005, un groupe armé avait pris d'assaut la prison et plusieurs bâtiments gouvernementaux dans la ville ouzbeke d'Andijan. Selon les informations officielles, 12 policiers avaient été tués au cours de l'attaque. Ensuite, les troupes avaient été introduites à Andijan. D'après les données officielles, 187 personnes sont mortes au cours de l'écrasement de l'émeute. Les défenseurs des droits de l'homme affirment qu'il y a eu quelques centaines de victimes. L'Ouzbékistan a refusé toute enquête internationale.