Tbilissi espère un sérieux progrès dans le règlement du conflit osséto-géorgien d'ici fin d'année

S'abonner
BAKOU, 30 janvier - Gueraï Dadachev, RIA Novosti. La Géorgie espère pouvoir progresser sérieusement dans le règlement du conflit osséto-géorgien d'ici la fin de l'année en cours, a déclaré lundi à Bakou le ministre d'Etat de la Géorgie pour le règlement des conflits, Gueorgui Khaïndrava.

Le ministre géorgien a notamment fait une telle déclaration au cours d'une conférence de presse dans la capitale de l'Azerbaïdjan, en répondant à la question de RIA Novosti sur son évaluation personnelle des perspectives du règlement du conflit autour de l'Ossétie du Sud (république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie).

"Au cours de cette année, nous nous occuperons très énergiquement de ce règlement et estimons pouvoir y progresser très sérieusement. Quoi qu'il en soit, toutes les conditions se trouvent réunies pour cela", a noté Gueorgui Khaïndrava.

Dans le même temps, il a signalé que Tbilissi était "très mécontent de la manière dont la mission de maintien de la paix dans la région de Tskhinvali s'effectuait à présent".

"Nous ne comprenons même pas l'attitude de la Russie dans certaines questions, alors que le comportement de ses soldats de la paix entrent même en contradiction avec les accords enregistrés entre nous", a estimé le ministre d'Etat de la Géorgie pour le règlement des conflits.

Evoquant le règlement du conflit abkhazo-géorgien, Gueorgui Khaïndrava a dit: "La situation sera sans doute plus compliquée avec l'Abkhazie (république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie), bien que nous ayons à l'heure actuelle avec celle-ci un dialogue très intense. Par ailleurs, nos relations avec l'Abkhazie s'effectuent de plus en plus en régime pratiquement bilatéral".

"Nous sommes très reconnaissants à tous les médiateurs, mais estimons que ce sont en premier lieu les Géorgiens et les Abkhaz eux-mêmes qui doivent régler le problème", a relevé Gueorgui Khaïndrava.

Et d'ajouter: "La situation dans le district de Gali de l'Abkhazie où la violence est, somme toute, pratique courante de nos jours constitue sans doute le problème le plus grave".

Cela dit, Gueorgui Khaïndrava a fait savoir qu'il prendrait l'avion à Bakou à destination de Genève qui serait, les 2 et 3 février prochain, le lieu des négociations abkhazo-géorgiennes.

"Je pense que, sur cette direction, nous pourrons obtenir des résultats sérieux, car notre vision du problème est très nette. Nous estimons que le conflit ne peut être réglé que par des négociations et elles seules", a indiqué le ministre d'Etat de la Géorgie pour le règlement des conflits.

Néanmoins, Gueorgui Khaïndrava a signalé que Tbilissi n'entendait pas tolérer des atermoiements artificiels aux négociations".

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала