Consultations entre les coprésidents du Groupe de Minsk pour le Haut-Karabakh

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BAKOU, 1-er février - Guéraï Dadachev, RIA Novosti. Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE pour le Haut-Karabakh, Iouri Merzliakov (Russie), Steven Mann (Etats-Unis) et Bernard Fassier (France), arrivés la veille à Bakou dans le cadre de leur mission de médiation lors des négociations sur le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh, procéderont mercredi à de nouvelles consultations avec les responsables officiels azerbaïdjanais.

Ils doivent rencontrer le ministre des Affaires étrangères Elmar Mamediarov et le président Ilham Aliev.

Outre les questions à l'ordre du jour du règlement du conflit, les deux parties examineront aussi les préparatifs de la rencontre des présidents azerbaïdjanais et arménien, Ilham Aliev et Robert Kotcharian, qui doit se tenir les 10 et 11 février à Paris.

Il ne reste que trois questions en suspens entre les parties au conflit, a déclaré dernièrement aux journalistes le ministre Mamediarov. "Dans le processus de règlement du conflit du Haut-Karabakh, il reste seulement trois questions importantes et je pense que nous pouvons en résoudre deux", a-t-il dit.

Selon le ministre, ces questions seront d'abord étudiées au cours de l'actuelle visite à Bakou, puis à Erevan. "Si les coprésidents du Groupe de Minsk ne parviennent pas à un résultat, les négociations seront poursuivies au niveau des présidents des deux pays", a ajouté le ministre. Mais si la partie arménienne ne modifie pas sa position, "je ne pense pas qu'un progrès puisse être enregistré à Paris", a-t-il ajouté.

Steven Mann a pour sa part déclaré à la veille de la visite : "Aujourd'hui tout le monde reconnaît que nous passons progressivement des négociations aux décisions. "Depuis longtemps déjà le processus (de règlement du conflit) va dans la bonne direction et nous voyons de part et d'autre des résultats positifs", a-t-il ajouté.

Le représentant américain a insisté sur la complexité du problème. "Les deux présidents, les ministres des Affaires étrangères font preuve de bonne volonté, mais les questions à l'étude sont très difficiles", a-t-il dit avant d'ajouter en conclusion : "Pour cette raison je ne voudrais pas sous-estimer notre tâche".

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