La Géorgie reste membre de la CEI (Arveladze)

S'abonner
TBILISSI, 3 février - RIA Novosti. La Géorgie reste membre de la Communauté des Etats indépendants même si elle se retire du Conseil des ministres de la Défense de la CEI, a déclaré le chef de l'administration du président géorgien Gueorgui Arveladze.

"Le décret du président sur le retrait de la Géorgie du conseil des ministres de la Défense de la CEI ne signifie pas que la Géorgie se retire de la Communauté des Etats indépendants", a-t-il indiqué dans une interview à l'agence News-Georgia.

"La CEI signifie une coopération politique et son approfondissement, il y a beaucoup de choses utiles pour nous au sein de la Communauté et elle sont surtout liées à une coopération économique. Mais nous ne considérons pas la CEI comme un regroupement militaire. L'adhésion à l'OTAN, voilà notre objectif", a-t-il ajouté.

Le décret du président Mikhaïl Saakachvili du 25 janvier publié vendredi sur le site web du chef de l'Etat géorgien suspend l'application à l'égard de la Géorgie des "décisions du Conseil des chefs d'Etat de la CEI sur l'institution du Conseil des ministres de la Défense de la CEI en date du 14 février 1992" et des règlements "Du conseil des ministres de la Défense des pays membres de la CEI en date du 22 janvier 1993".

La politique extérieure de la Géorgie, notamment le fait que le pays a mis le cap sur l'adhésion à l'OTAN et ne peut donc pas faire partie de deux groupements militaires à la fois, est à l'origine de cette décision, a expliqué à l'agence News Georgia un porte-parole du ministère géorgien des Affaires étrangères.

La Géorgie s'est retirée du Conseil des ministres de la Défense pour des considérations stratégiques, a indiqué pour sa part dans une interview à RIA Novosti le président du comité pour la défense et la sécurité du parlement géorgien, Guivi Targamadze.

La politique extérieure de la Géorgie, notamment le fait que le pays a mis le cap sur l'adhésion à l'OTAN et ne peut donc pas faire partie de deux groupements militaires à la fois, est à l'origine de cette décision, a expliqué à RIA Novosti un porte-parole du ministère géorgien des Affaires étrangères.

"La Géorgie a exprimé son net désir d'adhérer à l'OTAN, et la participation au Conseil des ministres de la Défense de la CEI et à l'OTAN sont deux choses incompatibles", a-t-il indiqué. La Géorgie n'a jamais réellement participé aux travaux de ce Conseil", a ajouté le parlementaire géorgien.

"La Géorgie n'adhère pas à l'espace unique de la défense de la CEI et je suis convaincu que cette organisation ne peut servir d'alternative à l'OTAN", a noté le député.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала