La Géorgie veut connaître les origines d'une batterie portable de missiles sol-air découverte dans la partie est du pays

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TBILISSI, 6 février - RIA Novosti. Le ministre géorgien de l'Intérieur Vano Merabichvili a rencontré lundi les ambassadeurs américains, français, russe et ukrainien à Tbilissi pour leur demander d'aider la Géorgie d'établir les origines d'une batterie portable de missiles sol-air Igla découverte dans la partie est du pays.

Les services secrets géorgiens affirment avoir réussi à déjouer un attentat contre le président du pays, précisant que ces missiles visaient le couloir aérien emprunté par Mikhaïl Saakachvili.

Le ministre de l'Intérieur a remis aux diplomates des photos et des films vidéo de la batterie dont les codes d'identification avaient été effacés.

Mardi, le ministre géorgien projette de rencontrer les ambassadeurs de la Chine et de l'Italie.

Une batterie Igla fixée à un arbre a été découverte dans la nuit du 2 au 3 février, selon la police géorgienne.

"Une batterie fixée à un arbre juste sous le couloir aérien emprunté par l'hélicoptère du président géorgien et prête à tirer a été découverte dans la région de Chida-Kartli", avait déjà annoncé le ministre géorgien de l'Intérieur.

Le ministre géorgien de la Défense, Irakli Okrouachvili, a précisé pour sa part que la Géorgie ne disposait pas de ce type de missiles, émettant la supposition que cette batterie eût des origines russes ou ossètes.

Donnant son avis sur la découverte en Géorgie d'une batterie de missiles sol-air, un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID) a exprimé l'espoir que Tbilissi adopterait maintenant une attitude plus sérieuse envers les propositions visant à durcir le contrôle du trafic des batteries de missiles sol-air portables.

"On voudrait espérer que maintenant, après la prévention d'un éventuel acte de terrorisme avec recours à une batterie Igla, Tbilissi adoptera une attitude plus sérieuse envers les propositions qui l'invitent à s'engager dans les efforts multipartites déployés dans l'espace de la CEI dans le but d'écarter la menace provenant de ce type d'armes", lisait-on dans un commentaire du MID.

"La Géorgie a été à plusieurs reprises invitée à coopérer sur les questions relatives au trafic de batteries portables dans l'espace de la CEI", notait-on encore au ministère, constatant que "malheureusement, nos propositions n'ont toujours pas provoqué de l'intérêt" à Tbilissi.

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