Le parlement de la Géorgie exige le retrait immédiat des troupes russes du territoire géorgien

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Réuni mardi en session extraordinaire, le parlement géorgien a adopté un "Arrêté sur les opérations de maintien de la paix dans les zones de conflits" exigeant le "retrait immédiat des troupes russes du territoire de la Géorgie".
TBILISSI, 18 juillet - RIA Novosti. Réuni mardi en session extraordinaire, le parlement géorgien a adopté un "Arrêté sur les opérations de maintien de la paix dans les zones de conflits" exigeant le "retrait immédiat des troupes russes du territoire de la Géorgie".

Le parlement de la Géorgie "ne juge plus utile la poursuite des opérations de maintien de la paix sur le territoire de l'Abkhazie et de l'ancien district autonome d'Ossétie du Sud", lit-on dans cette résolution. Aussi, le parlement géorgien "invite-t-il le gouvernement de la Géorgie à entamer des procédures nécessaires pour arrêter au plus vite les prétendues opérations de maintien de la paix en Abkhazie et dans l'ancien district autonome d'Ossétie du Sud, annuler les accords internationaux appropriés et faire partir immédiatement les forces armées de la Fédération de Russie du territoire de la Géorgie", souligne le document.

(L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des républiques autoproclamées sur le territoire de la Géorgie - NDLR.)

Selon le parlement géorgien, "le gouvernement de la Géorgie doit commencer immédiatement le travail de modification du format des opérations de maintien de la paix, en communiquant à l'opinion internationale et aux organisations internationales intéressées ses propres plans de règlement négocié des conflits".

Toujours selon la résolution du parlement, le gouvernement de la Géorgie doit, en outre, intensifier ses efforts "d'information des populations de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud afin de rétablir la confiance et d'affirmer les normes universellement reconnues de la démocratie sur l'ensemble du territoire de la Géorgie".

Le parlement de la Géorgie estime que "les opérations courantes de maintien de la paix n'ont pas pour effet la démilitarisation, mais, au contraire, la croissance du potentiel militaire de la direction "de facto" de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, la brusque intensification des actes de terreur et de sabotage, les tentatives incessantes pour légaliser les nettoyages ethniques, les atteintes massives aux droits fondamentaux de l'homme et l'émergence d'une situation criminogène typique des territoires échappant à tout contrôle".

Dans sa déclaration, le parlement géorgien indique que "la politique de paix pratiquée par la Géorgie visant à régler les conflits compte tenu des normes démocratiques internationales et avec la participation de la communauté internationale se heurte à la résistance des régimes séparatistes, mais aussi des forces qui les épaulent de l'extérieur".

"La Russie a pratiquement rejeté le plan de règlement politique du conflit osséto-géorgien, élaboré par la Géorgie et soutenu par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)", dit le document.

"Le blocage "de facto" de ce plan de paix peut être évalué comme le soutien du séparatisme et des tentatives permanentes d'annexion de certaines parties du territoire de la Géorgie. Tout cela montre que l'action des troupes russes en Abkhazie et Ossétie du Sud constitue l'un des principaux obstacles dans la voie d'un règlement négocié des conflits", souligne la résolution.

Mardi, 144 députés présents à la séance parlementaire ont adopté à l'unanimité ce document. L'opposition n'a pas pris part au scrutin, expliquant son refus par le fait que la résolution n'était qu'une recommandation et ne pouvait par conséquent être exécutée.

Les délais de l'application par le gouvernement de la Géorgie de cette résolution ne sont pas précisés dans le document.

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