Bourdjanadzé ne recommande à personne d'essayer de parler avec la Géorgie à partir de la position de force

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TBILISSI, 28 juillet - RIA Novosti. La présidente du parlement géorgien, Nino Bourdjanadzé, n'a recommandé vendredi à personne d'essayer de parler avec la Géorgie à partir de la position de force.

"Nous ne recommandons pas à qui que ce soit d'emprunter un langage de force, en parlant à la Géorgie. Nous ne nous proposons pas de nous engager dans une confrontation armée et sommes toujours prêts à un dialogue. Mais nous ne permettrons à personne de nous dicter où et comment déployer telles ou telles structures. Aussi, ne conseillons-nous à personne de le faire. Tout ceux qui voudront nous parler à partir de la position de force subiront inévitablement l'échec le plus complet", a notamment déclaré lors d'un point de presse à Tbilissi Nino Bourdjanadzé.

"La Géorgie n'est plus telle qu'elle était en 1992-1993 et le gouvernement du pays n'est pas du tout le même qu'à l'époque", a-t-elle souligné.

"Bien qu'il ne soit pas toujours facile ni simple au gouvernement de la Géorgie d'adopter une telle ou telle décision, il le fait, il prend les décisions les plus difficiles, mais toujours adéquates quand il s'agit des intérêts stratégiques du pays ou des actions menaçant l'Etat géorgien", a-t-elle poursuivi.

Commentant l'initiative du président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, pour transférer le gouvernement de l'Abkhazie en exil dans les gorges de Kodori, Nino Bourdjanadzé a fait remarquer qu'une "telle décision aurait dû être adoptée auparavant, mais il était impossible de la mettre en application pour toute une série de raisons".

Et d'ajouter que "les dernières opérations réussies de la police géorgienne dans les gorges de Kodori avaient une grande signification pour le renforcement des institutions d'Etat". "Cela montre aussi l'importance du contrôle constitutionnel, établi dans cette région, pour l'intégrité territoriale de la Géorgie", a noté Nino Bourdjanadzé.

Dans le même temps, elle a signalé que les derniers événements dans les gorges de Kodori avaient été inspirés par certaines forces opérant au détriment de la Géorgie.

"Des provocations pareilles à celle que l'on a eue récemment dans les gorges de Kodori sont faciles à comprendre car la volonté de la Géorgie d'adhérer à l'Alliance de l'Atlantique Nord préoccupe bien certaines forces. Nous nous sommes attendus à une vague de provocations, et les événements de Kodori n'ont fait que confirmer une fois de plus le bien-fondé de nos craintes", a souligné en conclusion Nino Bourdjanadzé.

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