(L'Abkhazie est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
"Dans cette opération pseudo-policière, la Géorgie a pour objectif principal de se fixer dans cette importante tête de pont et d'y accroître sa présence militaire pour pouvoir exercer à l'avenir une influence plus efficace sur la situation", a notamment déclaré M. Akhba.
Et d'ajouter qu'en concentrant dans les gorges de Kodori un grand nombre de militaires, la Géorgie avait violé les Accords de Moscou de 1994 sur le cessez-le-feu et le désengagement des parties en conflit.
Tous ces actes de la partie géorgienne "sont loin de contribuer au maintien de la paix et de la stabilité dans la région. Ils ne créent pas, non plus, l'atmosphère indispensable à la poursuite d'un dialogue constructif entre les parties dans le but de régler politiquement le conflit. Pire, ces actions peuvent entraîner de très graves conséquences, jusqu'à une guerre sanglante pouvant faire une multitude de victimes", a-t-il indiqué.
M. Akhba a signalé en outre que la direction de l'Abkhazie imputait à la partie géorgienne toute la responsabilité d'une éventuelle escalade du conflit.
"Nous en appelons à l'opinion internationale et en premier lieu à l'Organisation des Nations Unies et à la Fédération de Russie, en tant que facilitateur principal, pour qu'elles utilisent tous leurs pouvoir et fassent jouer tous leurs leviers d'influence afin de contraindre la Géorgie à remplir à la lettre les accords conclus et les normes internationales", a déclaré le représentant abkhaz.
"Quant à l'Abkhazie, elle fera tout et adoptera les mesures les plus énergiques afin de garantir sa souveraineté nationale et défendre sa propre indépendance", a souligné Igor Akhba.
