Le gouvernement israélien va envisager une extension de l'opération militaire (Olmert)

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Le gouvernement israélien va envisager une extension de l'opération militaire lancée au Liban, a déclaré le premier ministre israélien, Ehud Olmert, au cours d'une conférence de presse tenue conjointement à Jérusalem avec le président Moshe Katzav.
TEL-AVIV/MOSCOU, 8 août - RIA Novosti. Le gouvernement israélien va envisager une extension de l'opération militaire lancée au Liban, a déclaré le premier ministre israélien, Ehud Olmert, au cours d'une conférence de presse tenue conjointement à Jérusalem avec le président Moshe Katzav.

Avant lundi aucun plan d'extension de l'opération au Liban n'avait été examiné, mais maintenant je dispose de "propositions émanant des militaires", qui seront examinées mercredi lors de la réunion du cabinet de crise, a indiqué Ehud Olmert.

Le premier ministre israélien a confirmé qu'Israël n'entendait pas rester en territoire libanais. Le but principal de l'opération reste le même, a ajouté Ehud Olmert: repousser de la frontière septentrionale d'Israël les combattants du Hezbollah pour écarter la menace présentée par les tirs de roquettes contre le territoire israélien.

Ce sont précisément ces tirs de roquettes et l'enlèvement, le 12 juillet, de deux militaires israéliens par le Hezbollah, qui sont à l'origine de la crise actuelle, prétend le premier ministre israélien.

Interrogé sur la proposition du gouvernement libanais de déployer 15.000 militaires libanais au Liban sud à condition d'un retrait des troupes israéliennes, Ehud Olmert a répondu qu'il s'agissait d'un "pas intéressant". Il a ajouté qu'il ne connaissait pas les détails de cette initiative qui, selon lui, "doit être examinée".

Israël se féliciterait de la présence de troupes libanaises et d'une importante force de paix au Liban sud, a déclaré Ehud Olmert.

Lundi le gouvernement libanais avait décidé le déploiement dans le sud du pays d'un contingent militaire de 15.000 hommes dans le cadre d'un éventuel accord sur le cessez-le-feu et le retrait des forces israéliennes du territoire libanais.

Le ministre libanais de l'Information, Ghazi Aridi, avait déclaré qu'après cela, "l'armée sera la seule force présente au Liban sud, une zone qui jusqu'à présent était considérée comme une chasse gardée du Hezbollah".

Dans l'ensemble, cela répond aux exigences d'Israël qui depuis le début de la campagne insiste sur le déploiement le long de la frontière de troupes gouvernementales libanaises qui avec une force de paix internationale empêcheraient un retour des combattants du Hezbollah.

"Plus vite nous quitterons le Liban sud et plus heureux nous serons, surtout si nous parvenons à nos objectifs", a souligné Ehud Olmert.

Le premier ministre israélien a également promis des compensations aux victimes israéliennes des attaques du Hezbollah.

De son côté le président israélien, Moshe Katzav, a constaté avec regret que la voie diplomatique n'avait pas abouti et que pour cette raison l'opération militaire se poursuivait.

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