"En Russie, ces plans, bien qu'ils soient préalables, suscitent des questions. Je ne suis pas prêt à annoncer le consentement de la Russie à l'adhésion à cette initiative", a-t-il déclaré au cours de la conférence de presse commune tenue au terme des négociations qu'il a eues avec son homologue américain à Fairbanks (Alaska).
Cette initiative implique de multiplier les possibilités des frappes préventives, a-t-il souligné.
"Théoriquement; il est possible d'utiliser des missiles de croisières de grande portée en version classique. Il est également théoriquement possible d'employer des missiles de moyenne portée, mais les Etats-Unis et la Russie n'ont pas le droit d'en posséder, à la différence d'autres pays dont certains en disposent dès maintenant", a dit le ministre russe.
"Je pense que nous continuerons d'entretenir des contacts étroits et que nos experts auront la possibilité d'analyser ce problème sous tous ses aspects.