Les forces armées géorgiennes doivent être retirées des gorges de Kodori (ministre abkhaze)

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Les unités des forces armées de la Géorgie doivent être retirées de la partie supérieure des gorges de Kodori car les milices suffisent pour assurer la sécurité de la population svane.
SOUKHOUMI, 29 août - RIA Novosti. Les unités des forces armées de la Géorgie doivent être retirées de la partie supérieure des gorges de Kodori car les milices suffisent pour assurer la sécurité de la population svane, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères de la République autoproclamée d'Abkhazie, Sergueï Chamba.

Ce dernier a rencontré lundi le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Géorgie, Jean Arnault, a annoncé mardi le service de presse du ministère des Affaires étrangères de la république non reconnue.

Le ministre lui a exposé les préoccupations suscitées en Abkhazie par le refus de la Géorgie de résoudre les problèmes existants par la voie d'un dialogue constructif, ce que confirment ses activités dans les gorges de Kodori.

M. Chamba a informé l'hôte de marque des événements en cours sur le territoire de l'Abkhazie depuis la guerre, s'attardant tout particulièrement sur la situation dans la région de Gali et sur les récents événements déclenchés dans les gorges de Kodori par les dirigeants géorgiens qui avaient encore fait monter la tension.

A propos des dernières actions décidées unilatéralement par les autorités géorgiennes dans les gorges de Kodori, Sergueï Chamba a déclaré qu'elles constituaient une violation grossière de toutes les ententes intervenues et compromettaient la marche et les perspectives du processus de négociations.

A l'étape actuelle, l'attention doit être accordée principalement à la démilitarisation de toute la partie supérieure des gorges de Kodori, ce qui sous-entend le retrait complet de toutes les unités armées de la Géorgie hors du territoire de l'Abkhazie, comme cela est prévu dans les documents signés, a expliqué le ministre abkhaze.

L'installation d'une force armée régulière géorgienne dans les gorges de Kodori et le manquement à l'accord de Moscou sur le cessez-le-feu du 14 mai 1994 mettent en péril tout le processus de négociations. "La partie géorgienne entreprend délibérément des actions tendant à modifier la formule des négociations et à revoir les accords signés", a déclaré Sergueï Chamba.

Le ministre a souligné tout particulièrement le rôle de la mission d'observation de l'ONU dans le processus de règlement du conflit abkhazo-géorgien et a exhorté le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à "porter un jugement clair et objectif sur les dernières actions de la Géorgie".

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