Pas de craintes en France sur les fournitures de gaz russe (ministre)

S'abonner
Le ministre français de l'Industrie, François Loos, s'est dit confiant vendredi dans la capacité de Gazprom à remplir ses engagements contractuels relatifs aux livraisons de gaz russe à l'Europe.
PARIS, 29 décembre - RIA Novosti. Le ministre français de l'Industrie, François Loos, s'est dit confiant vendredi dans la capacité de Gazprom à remplir ses engagements contractuels relatifs aux livraisons de gaz russe à l'Europe.

"Gazprom souhaite ne pas froisser ses clients européens et veut remplir ses obligations contractuelles", a-t-il déclaré sur les ondes de radio BFM en commentant le différend gazier russo-biélorusse qui risque de perturber les fournitures de gaz russe à l'Union européenne.

A son avis, la France "ne doit pas craindre une pénurie de gaz, car elle dispose de réserves suffisantes.

Les stocks souterrains en France "sont bien pleins en ce moment parce que novembre et décembre n'ont pas été tellement froids", a-t-il souligné.

"Même si une partie du gaz qui passait par la Biélorussie ne transitait plus, cela concernerait 1 ou 2% de notre approvisionnement, et nous avons une marge suffisante dans nos stocks souterrains pour y faire face", a ajouté M. Loos.

Le contrat de livraison de gaz russe à la Biélorussie expire dans moins de trois jours. Faute de nouveau contrat, Gazprom coupera ses fournitures à la Biélorussie à partir de 10h00 le 1er janvier prochain.

Dans le même temps, le géant gazier russe assure les consommateurs européens qu'il fera le nécessaire pour éviter que le différend russo-biélorusse perturbe les livraisons.

"Gazprom fera tout ce qui est nécessaire pour garantir la totalité des livraisons de gaz aux consommateurs européens via le territoire biélorusse. Nous trouverons une possibilité d'assurer un transit sans entrave de notre gaz par nos tuyaux", a déclaré jeudi à RIA Novosti le porte-parole de la compagnie russe, Sergueï Kouprianov.

Les négociations se poursuivent entre Gazprom et la Biélorussie sur les tarifs du gaz russe en 2007.

"Les pourparlers se poursuivent dans un climat tendu, mais il reste toujours une chance de parvenir à un compromis", a déclaré vendredi à RIA Novosti M. Kouprianov, en ajoutant que les contacts avec la Biélorussie étaient réguliers.

Le porte-parole de Gazprom précisait plus tôt que la Russie avait fait des "concessions sans précédent" en proposant à Minsk les meilleures conditions d'achat par rapport aux autres ex-républiques soviétiques: 105 dollars les mille mètres cubes, dont 75 dollars en liquide et 30 dollars moyennant des actions de Beltransgaz.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала