"Selon notre Constitution, marches, meetings et autres manifestations politiques sont autorisés s'ils ne représentent aucun danger pour la société. Nous voulons agir dans le cadre de la Constitution. Pourtant, si les autorités tentent d'étouffer l'opposition par la force, nous ne leur permettrons pas d'usurper le pouvoir. Aux provocations éventuelles des autorités nous répondrons avec dureté", a indiqué M. Koulov.
Le cas échéant, le Front uni s'adressera à des organisations internationales telles que l'OTSC et l'OSCE pour leur demander assistance.
Evoquant l'élection présidentielle de 2010, l'ex-premier ministre a affirmé n'avoir pas l'intention d'y participer. "Je ne veux pas être un facteur de déstabilisation. C'est le peuple qui doit choisir", a-t-il fait remarquer.
Felix Koulov a souligné que l'objectif principal du Front uni était la tenue d'une élection présidentielle anticipée et non pas la démission du président en exercice. Il a ajouté que l'opposition ne serait financée que par des hommes d'affaires kirghizes. "Nous refusons toute assistance étrangère afin d'être totalement indépendants", a précisé le leader du Front uni.
Répondant à un journaliste qui a supposé que les actions du Front uni puissent endommager les rapports entre la Kirghizie et la Russie, Felix Koulov a déclaré: "C'est du délire. Mon attitude envers la Russie est bien connue, et depuis longtemps".