"Nous voudrions les inviter (les Russes) à participer aux recherches communes dans le cadre du programme ABM. Je ne pense pas qu'ils l'acceptent, mais notre proposition reste en vigueur", a déclaré jeudi Sean McCormack aux journalistes à Washington.
Au cours des prochaines consultations avec la Fédération de Russie, les Etats-Unis inviteront de nouveau la Russie à "participer au développement de ces technologies", car la Russie "se heurte à une menace analogue", a-t-il ajouté.
Sean McCormack a également déclaré qu'il ne savait pas encore si l'ABM figurerait à l'ordre du jour de la rencontre ministérielle dans le cadre de l'OTAN avec la participation de la Russie fin avril à Oslo, mais il a confirmé que la Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice était prête à cette discussion.
Sean McCormack a de nouveau souligné que le système de défense antimissile en voie de création par l'administration Bush était destiné à protéger les Etats-Unis et leurs alliés, y compris en Europe, contre la menace des missiles balistiques lancés, en premier lieu, du Proche-Orient et qu'il n'était pas dirigé contre la Russie.
"Cela n'a rien à voir avec la Russie ou le potentiel (nucléaire) russe de dissuasion", a affirmé Sean McCormack.
