Commentant pour RIA Novosti les résultats du premier tour, le député a indiqué qu' "aucune surprise n'est sortie des urnes et que les résultats sont pleinement conformes aux sondages".
Evoquant la bataille livrée par les deux principaux candidats à la magistrature suprême - Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal - il a indiqué que son issue "dépendra des désistements des candidats des partis arrivés en troisième et quatrième positions".
Bien que François Bayrou et Jean-Marie Le Pen ne se soient pas encore prononcés, Konstantin Kossatchev pense qu'ils se désisteront en faveur de Sarkozy.
Par ailleurs, le député russe a fait remarquer que l'accès au second tour de représentants des branches conservatrice et social-démocrate de l'élite politique française est en quelque sorte une réitération de la campagne électorale en Allemagne.
Le président du comité international a également relevé que les relations russo-françaises allaient connaître un développement graduel et positif "indépendamment de celui ou celle qui s'installera au Palais de l'Elysée".
Konstantin Kossatchev a ajouté que dans ce cas le facteur personnel devrait céder la place au facteur coïncidence des intérêts et rappelé qu'après le changement de pouvoir en Allemagne et en Italie la Russie avait conservé avec ces pays de bons rapports constructifs en raison de la grande coïncidence des intérêts.
Membre du parti Russie unie, Konstantin Kossatchev accorde son soutien à Nicolas Sarkozy. Il a rappelé que l'Union pour un mouvement populaire soutenant la candidature de Sarkozy est un partenaire de sa formation.