Pour le président de la Douma le premier tour de la présidentielle "n'a donné lieu à aucune surprise". L'accession au second tour du centre-droit et du centre-gauche confirme que l'idée centriste bénéficie d'un large appui en France et aussi dans l'ensemble de l'Europe, a déclaré le président de la chambre basse du parlement russe.
Le premier tour de la présidentielle française a débouché comme prévu sur l'accession au second tour du candidat du parti de la droite conservatrice au pouvoir Union pour un mouvement populaire, Nicolas Sarkozy, et de la représentante du Parti socialiste d'opposition, Ségolène Royal. Après le dépouillement de la totalité des bulletins en France métropolitaine, Nicolas Sarkozy totalise 31,11% des suffrages. Ségolène Royal a recueilli 25,84% des voix, a annoncé le service de presse du ministère français de l'Intérieur.
Le président de l'Union pour la démocratie française (centriste) arrive en troisième position avec 18,55% des voix. Le chef du Front national d'extrême droite Jean-Marie Le Pen réalise le quatrième meilleur score (10,51%).
"On peut se féliciter de constater qu'à la différence des scrutins précédents la France a renoncé aux idées les plus radicales. Voilà un fait que nous ne pouvons que saluer", a dit Boris Gryzlov en ajoutant que "la Russie en tant qu'Etat n'aura aucun mal à travailler avec le ou la vainqueur de la présidentielle".
