Le second tour de la présidentielle en France peut réserver des surprises (président du Conseil de la Fédération)

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Il n'est pas exclu que le second tour de la présidentielle en France prévu pour le 6 mai apporte des surprises, estime Sergueï Mironov, président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
MOSCOU, 23 avril - RIA Novosti. Il n'est pas exclu que le second tour de la présidentielle en France prévu pour le 6 mai apporte des surprises, estime Sergueï Mironov, président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

"Le second tour apporte souvent des surprises et, malgré l'importance du décalage entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ceux qui ont voté au premier tour pour d'autres candidats peuvent changer d'avis au second tour", a-t-il déclaré lundi aux journalistes.

A l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche dernier en France, Nicolas Sarkozy, candidat de l'Union pour un mouvement populaire, parti au pouvoir, a recueilli le plus de voix (31,18%). Ségolène Royal, représentante du Parti socialiste, parti d'opposition, a recueilli 25,87%. Par conséquent, Nicolas Sarkozy, 52 ans, et Ségolène Royal, 53 ans, participeront au second tour qui se tiendra le 6 mai. Le scrutin a été marqué par une participation record : environ 83,77% des électeurs inscrits sur environ 44,5 millions se sont rendus aux urnes.

Le président du Conseil de la Fédération a souligné que Nicolas Sarkozy avait remporté ce succès surtout grâce à son programme interethnique, sa campagne électorale "sensible et nette". "La position intelligible de Nicolas Sarkozy sur un problème aussi complexe que les rapports interethniques a joué certainement son rôle, surtout si l'on se souvient des violences massives de l'année dernière dans les villes de France", estime le président du Conseil de la Fédération.

Sergueï Mironov a mis l'accent sur le résultat plus bas que d'ordinaire enregistré par Jean-Marie Le Pen. "Cela prouve une fois de plus que Nicolas Sarkozy a fait un choix judicieux dans sa campagne électorale. Avant Nicolas Sarkozy, les rapports interethniques ne figuraient que dans la campagne électorale de Jean-Marie Le Pen. Cette fois-ci, Nicolas Sarkozy a déclaré que ce problème existait et qu'il fallait le régler. Les Français l'ont entendu", a souligné Sergueï Mironov.

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