Le rapport de l'ONU sur le Kosovo est d'un "optimisme extrême" (Tchourkine)

S'abonner
"Il est d'un optimisme extrême", a déclaré le représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vitali Tchourkine, à propos du rapport de l'ONU sur la situation au Kosovo et l'application de la résolution 1244, présenté lundi à l'ONU.
ONU (New York), 24 avril - RIA Novosti. "Il est d'un optimisme extrême", a déclaré le représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vitali Tchourkine, à propos du rapport de l'ONU sur la situation au Kosovo et l'application de la résolution 1244, présenté lundi à l'ONU.

"Le rapport était optimiste au plus haut point, il a surtout fait état des aspects positifs, ce qui psychologiquement se comprend puisque l'ONU rendait compte de son activité dans la région. Seulement notre appréciation est plus objective: plusieurs points de la résolution sont restés sur le papier", a dit le diplomate qui s'entretenait avec des journalistes.

Seuls quelques Serbes ayant fui les localités rurales ont regagné leurs foyers, les standards sécuritaires pour les minorités ethniques ne sont toujours pas respectés.

Un compte rendu global avait été présenté lundi par le secrétariat de l'ONU sur l'initiative de la Russie. Le secrétaire général de l'ONU responsable des opérations de paix, Jean-Marie Guéhenno, a fait valoir les grands progrès réalisés au Kosovo sous la gestion de la force internationale.

"Je ne voudrais pas présenter les choses en rose, mais de grands progrès ont été réalisés. Le Kosovo aujourd'hui n'est plus du tout ce qu'il était en 1999", a dit Jean-Marie Guéhenno aux journaliste à l'issue d'une réunion à huis clos des membres du Conseil de sécurité.

La résolution adoptée en 1999 prévoit le maintien du Kosovo dans la Serbie, le retour des réfugiés dans leurs foyers, la protection des valeurs culturelles sur le territoire de la province et le retour des forces de sécurité et des unités frontalières serbes. Actuellement le Kosovo est placé sous la gestion d'une force internationale.

Plus de 200.000 Serbes ayant été contraints de fuir le Kosovo en 1999 ne peuvent pas rentrer dans leurs foyers en raison des crimes ethniques qui continuent d'y être perpétrés.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала