"Une attention particulière a été accordée à l'inadmissibilité des tentatives de révision des résultats de la Seconde guerre mondiale, qui se sont traduites par la décision des autorités estoniennes de démanteler le monument au Soldat libérateur à Tallinn. Cet acte n'est rien d'autre qu'une manifestation de mépris des valeurs européennes", lit-on dans un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Les diplomates ont également souligné la nécessité de renforcer les institutions juridictionnelles internationales et de soutenir l'unité d'action de la communauté internationale, tout d'abord dans le cadre des Nations unies et du Conseil de sécurité, dit le communiqué.
M. Crucianelli a souhaité être mis au courant de l'appréciation portée par la Russie sur la situation en Transcaucasie et de l'approche retenue par Moscou envers le règlement au Kosovo, souligne le document. Les deux diplomates ont également examiné une série de problèmes européens, dont les relations Russie-UE et Russie-OTAN.
Les parties n'ont pas oublié non plus les questions de la coopération bilatérale, plus particulièrement la façon dont sont appliquées les ententes intervenues pendant la visite du président Poutine en Italie les 13-14 mars 2007.