Nucléaire iranien: le Conseil de sécurité attend un nouveau rapport de l'AIEA

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Le directeur de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei doit présenter aujourd'hui un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU sur la réaction de l'Iran à la résolution du 24 mars dernier.
ONU, 23 mai - RIA Novosti. Le directeur de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei doit présenter aujourd'hui un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU sur la réaction de l'Iran à la résolution du 24 mars dernier.

L'Iran disposait d'un délai de 60 jours pour répondre aux demandes de la communauté internationale, qui craint que l'Iran ne soit en train d'élaborer des armes nucléaires. La principale requête du document voté à l'unanimité portait sur la suspension de l'enrichissement de l'uranium et de la fabrication de missiles capables de porter des charges nucléaires.

En réponse à la résolution 1747, Téhéran a annoncé son intention de limiter sa coopération avec l'AIEA si le dossier nucléaire iranien était traité entre les murs du Conseil de sécurité de l'ONU. En avril, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait également déclaré que l'Iran passait au stade de la production industrielle de combustible nucléaire.

Au moment de l'adoption de la résolution de mars, selon l'AIEA, deux cascades de 164 centrifugeuses chacune fonctionnaient à l'usine iranienne de Natanz, mais des sources à Vienne indiquent que 1.600 centrifugeuses pour l'enrichissement de l'uranium y fonctionnent d'ores et déjà.

L'absence de démarche positive de l'Iran à l'expiration du délai de 60 jours implique de fait la prise de nouvelles sanctions économiques plus dures et un renforcement de la pression politique sur le pays, le recours à la force restant exclu.

Les sanctions introduites en mars prévoyaient un embargo sur les livraisons d'armes venues d'Iran et un appel à ne pas fournir d'armements lourds à Téhéran, à ne pas accorder au pays de crédit ni de subventions, exception faite de celles à but humanitaire, ainsi qu'à geler les comptes de 13 compagnies et de 15 personnes mêlées aux programmes nucléaire et de fabrication de missiles. Ces sanctions ne concernaient pas les contrats déjà conclus et ne violant pas les accords de non-prolifération des armes.

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