"Nous avons toujours eu des difficultés dans les rapports avec nos plus proches voisins", a estimé Vladimir Poutine à l'issue des négociations avec son homologue autrichien Heinz Fischer.
"Du point de vue du passé, l'ex-Union soviétique en assume sa petite part de responsabilité. Mais nos partenaires doivent se débarrasser des phobies d'hier", a noté le chef de l'Etat russe.
Selon lui, l'élargissement de l'Union européenne a fait que les problèmes dans les rapports entre la Russie avec ses voisins de l'Europe de l'Est "ont été transférés sur le terrain européen".
"Cela ne contribue pas au développement rapide de nos rapports, mais il y a là un aspect positif : les nouveaux membres de l'UE qui, malgré leur égoïsme économique qui se manifeste ça et là et leur désir d'acheter à vil prix ce qui coûte plus cher sur le marché international, seront amenés, en fin de compte, à jouer d'après les règles communes", a encore noté Vladimir Poutine.