Nucléaire iranien: le délai de 60 jours expire sans que Téhéran se plie aux exigences du Conseil de sécurité

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MOSCOU, 23 mai - RIA Novosti. L'Iran ne se plie toujours pas aux exigences du Conseil de sécurité de l'ONU de suspendre ses travaux d'enrichissement de l'uranium, mais les intensifie même, lit-on dans le rapport du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei.

Le délai accordé par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies à Téhéran pour qu'il suspende ses travaux d'enrichissement de l'uranium arrive à échéance mercredi.

Le 24 mars dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution accordant à l'Iran le délai de 60 jours pour qu'il mette en application les exigences de la communauté internationale qui craint que l'Iran ne travaille à la mise au point de l'arme nucléaire. La principale exigence de ce document adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU est la suspension par l'Iran de ses travaux d'enrichissement de l'uranium et de la mise au point de vecteurs d'arme nucléaire.

L'expiration du délai de 60 jours prévu par la résolution 1747 du Conseil de sécurité de l'ONU à défaut d'une dynamique positive marque formellement le lancement de débats sur de nouvelles sanctions économiques plus dures à l'encontre de l'Iran et le renforcement des pressions politiques sur Téhéran mais qui excluent toujours tout recours à la force.

En réponse à la résolution 1747 du Conseil de sécurité de l'ONU, l'Iran a déclaré son intention de limiter la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique tant que le "dossier nucléaire" de Téhéran ne serait pas renvoyé du Conseil de sécurité de l'ONU à l'AIEA. Qui plus est, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé le 9 avril dernier que l'Iran passait du stade expérimental de l'enrichissement de l'uranium au stade de la production industrielle de combustible nucléaire.

Selon les données officielles, avant le mois d'avril dernier, seulement deux cascades de 164 centrifugeuses chacune fonctionnaient à l'usine iranienne de Natanz. D'après les dernières informations, 1.600 centrifugeuses pour l'enrichissement de l'uranium y fonctionnent d'ores et déjà, ce qui témoigne du progrès enregistré par les atomistes iraniens dans ce domaine.

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