L'administration Bush examine la possibilité de frappes aériennes contre l'Iran

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Le refus allemand de toute sanction à l'égard de l'Iran annoncé la semaine dernière, a contraint l'administration Bush à envisager des frappes aériennes contre l'Iran au cours des huit-dix prochains mois, a indiqué la chaîne télévisée américaine Fox
WASHIINGTON, 12 septembre - RIA Novosti. Le refus allemand de toute sanction à l'égard de l'Iran annoncé la semaine dernière, a contraint l'administration Bush à envisager des frappes aériennes contre l'Iran au cours des huit-dix prochains mois, a indiqué la chaîne télévisée américaine Fox, se référant à des sources dans l'administration américaine.

Selon les informations de la chaîne, le refus allemand de soutenir les sanctions à l'égard de l'Iran a poussé de nombreuses personnalités politiques et militaires à persuader la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice que l'approche diplomatique de l'administration Bush en vue d'un règlement du problème nucléaire iranien était un échec, et qu'il fallait au plus vite préparer une intervention militaire contre l'Iran.

Le conseiller adjoint du président américain pour la sécurité nationale James Jeffrey et le secrétaire d'Etat adjoint chargé de la sécurité nationale et de la non-prolifération John Rood figurent, selon la chaîne, au nombre des partisans de l'action militaire.

Des sources diplomatiques ont affirmé, toujours selon la chaîne Fox, que l'Allemagne avait motivé son refus de soutenir les sanctions par leurs éventuelles répercussions négatives sur l'économie allemande. Des diplomates étrangers ont en outre indiqué que l'Allemagne avait clairement laissé entendre qu'elle protesterait publiquement contre les frappes contre les sites nucléaires iraniens, mais qu'elle les approuverait en privé.

L'étude des scénarios militaires possibles à l'égard de l'Iran, en cours actuellement à Washington, est centrée autour de deux variantes - le blocus par les forces américaines des importations d'essence et des exportations de pétrole iraniennes, ainsi qu'un bombardement aérien de grande envergure.

L'examen du plan des bombardements comprend une analyse des délais nécessaires à l'US Air Force pour anéantir les forces anti-aériennes iraniennes, afin d'effectuer par la suite des frappes sur les sites nucléaires iraniens. La plupart des participants sont arrivés à la conclusion qu'une semaine de frappes continues suffirait aux Etats-Unis pour atteindre leurs objectifs.

Evaluant les possibles ripostes iraniennes visant Tel-Aviv et d'autres villes israéliennes, ainsi que des frappes contre les troupes américaines en Irak, les représentants de l'administration Bush ont conclu que l'Iran pouvait difficilement mener des attaques plus puissantes que celles menées auparavant.

La chaîne télévisée a ajouté que la situation concernant le Corps des gardes de la révolution islamique serait l'indicateur utilisé à l'avenir par l'administration Bush. Si cette organisation est incluse par l'administration dans la liste des organisations terroristes internationales, ceci équivaudra pour Condoleezza Rice à une reconnaissance de la défaite diplomatique des Etats-Unis et permettra de justifier publiquement une action militaire contre l'Iran.

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