"Nous sommes prêts à nous rencontrer en espérant persuader la Corée du Nord de renoncer à son programme nucléaire et contribuer à l'amélioration des rapports Sud-Nord", selon l'agence qui citait les propos du dirigeant sud-coréen lors d'une conférence de presse à Séoul.
Représentant de l'opposition conservatrice, Lee Myung-Bak a remporté les élections le 19 décembre dernier en avançant les démocrates libéraux qui entretenaient pendant dix ans les rapports fructueux avec la Corée du Nord.
Le futur chef de l'Etat a proposé de tenir cette fois un sommet en Corée du Sud. Ses prédécesseurs avaient mené à Pyongyang des pourparlers avec Kim Jong-il qui se refusait jusqu'ici de se rendre à Séoul.
"La confiance mutuelle est l'essentiel pour nous", a indiqué le futur président conservateur avant d'ajouter que l'abandon du programme nucléaire nord-coréen qui fait l'objet des pourparlers à six (la Russie, les Etats-Unis, la Chine, les deux Corées et le Japon), en est une preuve.
Néanmoins, avant un rapprochement avec Pyongyang, Lee Myung-Bak a décidé d'appuyer l'opération américaine en Irak en y dépêchant ses militaires. Le contingent sud-coréen est l'un des plus nombreux au sein de la coalition étrangère.